Collages de papiers récupérés, dentelle et plumes sur toile
Formats : 50*50 cm
Collages de papiers récupérés sur toile ou tissu d'ameublement
Collage de papiers récupérés sur toile
Format : 100*70 cm
Imagin'ère(s) IV L'île Vierge
Imagin'ère jaune (100*81)
Imagin'ère gris (100*81)
Ne pas faire l'autruche (100*100)
Imagin'ère blanc (100*80)
La série Dé-collage(S) IV Imaginére(s) : changement climatique invente de nouveaux espaces en s’inspirant du génie naturel, il s’agit de ne plus faire l’autruche, de s’inspirer des ocypodes filtrant le sable des plages. En suivant le chemin symbolique du crabe j’intègre l’écosystème dans mon processus créatif en recyclant les papiers récupérés ou offerts. A l’ère anthropocène, responsable, inspirée par des émotions vives mais fugitives ; par l’urgence d’une réalité à recomposer, l’espace pictural, collé de couleurs découpées fixe un autre temps. Celui de l’art comme une médiation originale et originelle entre les êtres vivants.
Formats (130*74 cm)
L’idée des PARADIS comme « des jardins à protéger » est venue suite à la découverte de cette cascade cachée dans les Alpes franco- italiennes.
Les ciseaux séparent les formes, la colle presse, froisse, déchire parfois rétrécie pour enfin fixer le support récupéré. Retrouvant les couleurs, celles ressenties et non seulement celles que l’œil a perçu, les matières sont découpées, traduisant ce qui aurait pu être touché.
Ce recyclage, donne vie à autre chose : des petits bouts « de temps lumineux digérés » comme dans un jardin dont la matière organique se reproduit de façon quasi autonome sans générer de déchets.
De l’enfance, l’acquisition du savoir-faire de vieux jardiniers, chasseurs, guide le pragmatisme du processus créatif, la démarche est atopique. « Je fais avec ce que j’ai » (du papier cadeau, du papier peint, les ciseaux des sets à pansements…).
Le sens d’une vie était d’être utile à l’autre, il a pris toute sa dimension à l’hôpital ; les Anciens, condamnés, ne meurent pas tout de suite ils ont conscience de ce qu’il leur reste à accomplir avant de mourir.
Si je dois soigner l’homme anthropocène, il nous faut réparer la terre.
Agnès Liégey Charles, peintre éco-collagiste et infirmière